Disparitions de blogs ?
Depuis quelques jours, je suis étonnée et déçue aussi, de voir que ma liste de blogs favoris ne cesse de diminuer. A chaque fois, ça me fait un p'tit pincement au coeur parce que, mine de rien, on s'attache à ces univers. On aime venir prendre des nouvelles et puis, soudain, on trouve porte close.
Je suppose que c'est logique... pendant un temps, je n'arrêtais pas d'ajouter des blogs à cette liste et maintenant, c'est l'inverse. Le temps, toujours le temps qui lasse, qui démolit, qui détruit...
Mais ce qui m'interpelle c'est les raisons de ces disparitions, de ces suppressions. Certains s'en expliquent, d'autres pas. Bien sûr, la première raison c'est l'impression de ne plus rien avoir à dire, en tout cas plus rien d'intéressant. Mais, ça arrive à tout le monde ça. Pourquoi supprimer le blog ? Pourquoi ne pas faire une pause ? Après tout, l'inspiration va et vient... on ne peut jamais être certain de ne plus rien avoir à dire.
Ensuite, il y a ceux qui sont déçus par le comportement de leurs lecteurs et surtout par les commentaires que certains peuvent laisser. Je comprends que ça soit blessant mais, partir c'est donner raison à ces gens et surtout c'est leur montrer qu'ils ont atteint leur cible. Cela dit, selon la sensibilité des uns et des autres, une fermeture peut se comprendre et j'ignore comment je réagirais si ça m'arrivait.
Et puis, il y a ceux dont les préoccupations ont changé : boulot, famille, santé... et qui lâchent tout parce qu'ils savent qu'ils n'y reviendront plus. Même dans ce cas, je trouve triste de brûler le livre qui contient des pages de notre vie. On peut le ranger dans un coin...
Peut-être y a-t-il aussi ceux qui sont déçus de ne pas avoir de succès, de ne pas être lus, de ne pas être commentés. C'est vrai que c'est frustrant surtout quand on voit le succès de certains autres mais c'est à chacun de mettre les moyens pour être connu et surtout ne pas se tromper d'objetif : un blog n'est pas un forum et son succès ne dépend pas de la participation des uns et des autres. C'est gratifiant d'être lu, encore plus d'être apprécié mais il ne faudrait pas que ça devienne un but en soi.
J'ai me suis retrouvée à un moment ou à un autre dans toutes ces catégories, sauf la 2e (ouf...) et j'ai souvent fait des pauses, plus ou moins longues. A un moment, j'avoue que j'ai songé à tout arrêter parce que j'estimais que l'une des raisons pour lesquelles j'avais commencé ce blog ne tenait plus mais, finalement, j'ai continué et plus le temps passe, moins je me vois supprimer mon blog... J'y passe du temps, je le chouchoute, j'aime y venir. C'est un peu de moi, quelquepart alors, le détruire serait une façon de détruire aussi une partie de moi. Or, si un jour je devais m'auto-détruire, ou quand les aléas de la vie s'en chargeront, je trouve que c'est bien qu'il perdure une petite trace de moi sur la toile... ça me rassure en quelque sorte. Oh, je ne prétends pas que j'aurai laissé une trace indélébile, ce serait bien prétentieux et surtout bien vain, mais disons que ce sera toujours mieux que rien.
Je suppose que c'est logique... pendant un temps, je n'arrêtais pas d'ajouter des blogs à cette liste et maintenant, c'est l'inverse. Le temps, toujours le temps qui lasse, qui démolit, qui détruit...
Mais ce qui m'interpelle c'est les raisons de ces disparitions, de ces suppressions. Certains s'en expliquent, d'autres pas. Bien sûr, la première raison c'est l'impression de ne plus rien avoir à dire, en tout cas plus rien d'intéressant. Mais, ça arrive à tout le monde ça. Pourquoi supprimer le blog ? Pourquoi ne pas faire une pause ? Après tout, l'inspiration va et vient... on ne peut jamais être certain de ne plus rien avoir à dire.
Ensuite, il y a ceux qui sont déçus par le comportement de leurs lecteurs et surtout par les commentaires que certains peuvent laisser. Je comprends que ça soit blessant mais, partir c'est donner raison à ces gens et surtout c'est leur montrer qu'ils ont atteint leur cible. Cela dit, selon la sensibilité des uns et des autres, une fermeture peut se comprendre et j'ignore comment je réagirais si ça m'arrivait.
Et puis, il y a ceux dont les préoccupations ont changé : boulot, famille, santé... et qui lâchent tout parce qu'ils savent qu'ils n'y reviendront plus. Même dans ce cas, je trouve triste de brûler le livre qui contient des pages de notre vie. On peut le ranger dans un coin...
Peut-être y a-t-il aussi ceux qui sont déçus de ne pas avoir de succès, de ne pas être lus, de ne pas être commentés. C'est vrai que c'est frustrant surtout quand on voit le succès de certains autres mais c'est à chacun de mettre les moyens pour être connu et surtout ne pas se tromper d'objetif : un blog n'est pas un forum et son succès ne dépend pas de la participation des uns et des autres. C'est gratifiant d'être lu, encore plus d'être apprécié mais il ne faudrait pas que ça devienne un but en soi.
J'ai me suis retrouvée à un moment ou à un autre dans toutes ces catégories, sauf la 2e (ouf...) et j'ai souvent fait des pauses, plus ou moins longues. A un moment, j'avoue que j'ai songé à tout arrêter parce que j'estimais que l'une des raisons pour lesquelles j'avais commencé ce blog ne tenait plus mais, finalement, j'ai continué et plus le temps passe, moins je me vois supprimer mon blog... J'y passe du temps, je le chouchoute, j'aime y venir. C'est un peu de moi, quelquepart alors, le détruire serait une façon de détruire aussi une partie de moi. Or, si un jour je devais m'auto-détruire, ou quand les aléas de la vie s'en chargeront, je trouve que c'est bien qu'il perdure une petite trace de moi sur la toile... ça me rassure en quelque sorte. Oh, je ne prétends pas que j'aurai laissé une trace indélébile, ce serait bien prétentieux et surtout bien vain, mais disons que ce sera toujours mieux que rien.